On oublie souvent que nous ne sommes pas les seuls sur Terre, et pourtant, il existe une quantité d’animaux dont nous ne connaissons même pas l’existence. Nous avons comparé des centaines d’espèces différentes et sélectionné les 10 qui nous ont le plus surpris, pour le meilleur et pour le pire !
Numéro 10. Le chimpanzé, Pan troglodytes
Saviez-vous que les chimpanzés pouvaient tomber malades lorsqu’ils consomment trop de toxines ou lorsqu’ils sont trop soumis au stress ? Diarrhée, maux d’estomac, parasites intestinaux, les chimpanzés ne sont pas épargnés ! Mais là où nous sommes bluffés, c’est lorsqu’on apprend qu’ils utilisent des plantes médicinales pour se soigner eux-mêmes.
En effet, ils connaissent les arbres dont les feuilles ont des vertus thérapeutiques. Quand il sont malades, ils cueillent ces feuilles, les plient, et les roulent dans leur bouche avant de les avaler. Le plus impressionnant est qu’ils prennent soin de cueillir entières ces feuilles sachant que ça leur permet de profiter pleinement de leurs vertus médicinales.

Numéro 9. Les larves de langouste, Panulirus sp.
Voici le cas qui nous a probablement fait le plus rire !
La larve de langouste est longue de 2 à 3 cm à l’éclosion. Et, elle passe par onze mues avant de devenir adulte. Son souci est qu’elle doit parcourir des centaines, voire des milliers de kilomètres pour rejoindre le territoire où elle vivra adulte. La solution ? Utiliser les méduses planctoniques comme moyens de locomotion !
Le système de propulsion en cloche de la méduse permet à la larve de ne pas dépendre des courants océaniques du pacifique pour se déplacer. Elle prend alors place sur son chapeau telle une auto-stoppeuse.
Numéro 8. Le pétauriste ou écureuil volant, Petaurista leucogenys
Non, cet écureuil n’a pas d’aile. Et, non, il ne vole pas. Mais il plane !
Il utilise comme voile un repli de peau reliant son cou, ses membres antérieurs et postérieurs, et sa queue, cette dernière lui servant également de gouvernail.
Ainsi, il plane d’arbre en arbre pour éviter les prédateurs, et peut parcourir des distances allant jusqu’à 110 mètres ! Plus surprenant encore, il peut changer sa trajectoire et revenir à son point de départ !
Aussi, si vous espérez croiser ce rongeur durant vos prochaines vacances en Extrême-Orient, sachez qu’ils ne se montrent jamais à moins de 20 mètres du sol.

Numéro 7. Le python réticulé, Python reticulatus
Ce cas ne fera pas plaisir aux ophiophobiques …
En Amérique du sud, il existe un serpent passant l’essentiel de son temps dans l’eau, appelé python réticulé. Ce reptile fait partie de la famille des serpents dits « constricteurs », c’est-à-dire qu’il tue en serrant sa victime dans ses anneaux. Cette famille est connue pour avoir une longévité importante. À cela, ajoutez le fait que le python réticulé grandit avec l’âge, lui permettant ainsi d’atteindre des longueurs étonnantes.
On sait alors que le python réticulé femelle peut mesurer jusqu’à 6 mètres, faisant de ce reptile le plus long des serpents.
Un record fut enregistré en 1912, sur l’île de Célèbes, en Indonésie, avec un réticulé mesurant 10 mètres de long.
Pour l’anecdote effrayante : un humain de taille adulte a déjà été trouvé dans le ventre d’un python réticulé.
Numéro 6. Le jardinier brun, Amblyornis infornatus
On avouera sans honte que ce cas est de loin notre préféré !
Le jardinier brun est un petit oiseau qui vit au sud-est de la Nouvelle-Guinée. Et, la particularité du mâle est qu’il courtise la femelle par son sens de l’esthétisme.
Grâce à la collecte de brindilles, l’oiseau construit des petites huttes faisant office de nids. Et il met à profit ses qualités d’esthète pour charmer via l’architecture et la décoration.
Ses nids sont coniques et peuvent atteindre 1,20 m de haut, pour 1,80 m de diamètre. Sur le devant, on trouve une arche introduite par un tapis de mousse accueillant des ornements colorés : fleurs, baies, ou encore ailes de papillon en tout genre. Ce travail de construction et d’entretien occupe l’oiseau la quasi-totalité de l’année. En plus de quoi, le jardinier brun doit défendre sa construction des autres mâles.
Le succès de la séduction dépend de la grandeur et de la luxuriance des couleurs du logis.

Numéro 5. Le faucon pèlerin, Falco peregrinus
Si on vous demande quel est l’animal le plus rapide, vous répondrez certainement le guépard, n’est-ce pas ? Eh bien, il n’en est rien !
Avec ses 120km/h, le guépard est l’animal terrestre le plus rapide, mais le champion toutes catégories est le faucon pèlerin, dépassant les 300km/h en piqué !
Le piqué est une trajectoire en descente courbée qui permet au rapace d’atteindre sa proie. Cette trajectoire est une « chute » de plusieurs centaines de mètres, que le faucon ne parcourt qu’en quelques secondes.

Numéro 4. La rainette américaine, Rana sylvatica
On sait que les insectes sont capables de supporter des congélations artificielles, mais on a été surpris de découvrir que l’animal qui supporte le mieux le froid est une petite grenouille vivant au-dessus du cercle polaire, appelée rainette américaine.
Lorsque la température devient inférieure à 0°C, la rainette transforme un glucide présent dans son foie en glucose, permettant d’éviter que les cellules se dégradent durant la congélation et la décongélation. Son sang fait circuler ce sucre dans ses cellules vitales, lui permettant de survivre jusqu’à -8°C.
À cette température, 65% des fluides du corps de la rainette se transforment en glace, et ses organes sont à l’arrêt.
Au dégel, le cœur et le sang recouvrent leurs fonctions, réanimant le reste du corps. De là, la rainette reprend le cours de sa vie comme si elle n’avait jamais été à l’arrêt durant plusieurs semaines.

Numéro 3. Le ver tubulaire, Lamellibrachia luymesi
Cette curieuse créature ne vit que dans le fond de l’océan, dans l’obscurité totale, et peut supporter des températures avoisinant les 400°C.
Elle se nourrit de gaz et de fluides brûlants jaillissant des évents hydrothermaux, geysers sous-marins issus des mouvements des plaques tectoniques. Bien que le rythme de sa croissance dépende de sa proximité avec les évents hydrothermaux, le ver tubulaire grandit en moyenne d’1 cm par an, et sa taille peut dépasser les 2 mètres.
Ainsi, en utilisant les données des vers tubulaires connus, des scientifiques ont estimé que sa longévité peut atteindre les 250 ans. De quoi le considérer comme étant l’animal vivant le plus longtemps sur Terre, devant les 150 et 200 ans d’espérance de vie des tortues géantes et des baleines boréales.

Numéro 2. Le copépode, Sapphirina sp
Le Sapphirina, est un crustacé de la famille des copépodes, surnommé le « saphir des océans ».
Il ne mesure pas plus d’1 mm, et sa vie est régie par la couleur.
À l’inverse des femelles, les mâles sont profondément sédentaires. La plupart de l’année, ils vivent en parasite à l’intérieur d’animaux transparents, les salpes.
Ils ont des minuscules cristaux tapis dans leur cuticule, couche protégeant leurs corps, qui, lorsqu’ils sont touchés par des rayons lumineux, scintillent de couleurs arcs-en-ciel.
Ainsi, ils sont visibles par les femelles itinérantes présentes aux alentours. Ils ne sortent alors de leur hôte qu’à l’occasion de la reproduction.
Numéro 1. La pieuvre
Si vous avez vu l’excellent documentaire « La Sagesse de la pieuvre », vous savez d’avance qu’on ne manque pas de choix lorsqu’il s’agit d’énumérer les singularités de la pieuvre.
Ce mollusque a la capacité de changer la couleur et les motifs de sa peau. Elle peut ainsi prendre l’apparence d’un autre animal, voire même d’un rocher !
Dans le documentaire Netflix, on voit le réalisateur suivre le quotidien d’une pieuvre des eaux sud-africaines des mois durant. Technique de camouflages ultra réalistes, stratégies de chasse à l’intelligence renversante, mobilité bipède, et capacité de régénérescence … La cerise sur le gâteau reste tout de même l’entente manifeste entre le réalisateur et l’animal !
On ne peut que vous recommander de visionner le documentaire pour vous faire votre propre avis, mais nous sommes restés sur l’impression que la pieuvre est bien plus intelligente que chien et chat réunis.